Étude comparative des méthodes

Afin de pouvoir réaliser une étude comparative, il est impératif de connaître les différentes sources utilisées. Ces dernières ont été sélectionnées pour leur approche du plan de sauvegarde. Elles sont présentées sous forme de fiches, classées par ordre alphabétique, et un numéro leur a été attribué afin de simplifier l'étude comparative. Chaque fiche possède une brève description de la source et un nuage de mots réalisé sur le site internet Nuages de mots. Cette représentation graphique repose sur une table de fréquence des occurrences. L’image produite permet donc de distinguer les mots les plus utilisés dans l’ouvrage et ainsi d’avoir un aperçu rapide des éléments abordés.

Source numéro 1

Arald livre et lecture en Rhône-Alpes, BNF, « Mon plan d’urgence par étapes », 2017, 6p.

Les auteurs sont une association financée par le ministère de la culture et un établissement public sous la tutelle du ministère de la culture.

Ce court document se concentre sur les archives. Il est très facile d’accès, illustré et contient les numéros de téléphone de lieux ayant déjà vécu des sinistres afin de pouvoir les contacter.

Source numéro 2

Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), Institut Canadien de Conservation (ICC), Guide de gestion des risques appliquée au patrimoine culturel, 2019, 120p.

L’ICCROM est une institution internationale qui fait de nombreuses recherches concernant la conservation et la restauration. L’ICC est un organisme qui travaille au sein du ministère du Patrimoine canadien et qui réalise des recherches sur la conservation.

Cet ouvrage concilie texte, images et questions afin d’apporter la meilleure compréhension possible. De nombreux exemples sont utilisés pour illustrer leurs propos. Ils possèdent la plus grande analyse des risques de tous les ouvrages.

Source numéro 3

C2RMF, Courselaud, M., Faux, P., Houssaye, L., Rémy, J., Plan de Sauvegarde des Biens Culturels Manuel PSBC Accompagnement de la rédaction, septembre 2022, 33p.

Le C2RMF est un service à compétence nationale français. Il travaille sur la recherche, la restauration, la conservation préventive ainsi que les archives et les nouvelles technologies de l’information.

Cet ouvrage donne une explication étape par étape pour mettre en place un PSBC. Il fournit également un planning sur 12 mois pour sa réalisation.

Source numéro 4

Dal Falco, M., Mercantini, J.-M., Guide d’accompagnement à l’élaboration, la mise à jour et la mise en œuvre des Plans de Sauvegarde des Biens Culturels - Le risque inondation -, juin 2018, 89p.

Marie Dal Falco est diplômée de l’école du Louvre en muséologie, médiation et communication. Jean-Marc Mercantini est directeur d’un master spécialisé en gestion des risques sur les territoires.

Cet ouvrage se concentre sur le risque d’inondation, principalement pour les musées, et requiert beaucoup de personnes lorsque le PSBC se déclenche. Il renvoie à des ressources numériques.

Source numéro 5

Defaix, J., Guide méthodologique pour la réalisation d’un PSBC; Retour d'expérience du Centre de Conservation et d'Étude (CCE) de Poitiers, 2023, 43p.

Jérôme Defaix est la personne chargée du PSBC au centre de conservation et d'étude (CCE) de Poitiers (86).

Les méthodes exposées sont prévues pour un petit établissement. Une nouvelle méthode pour la sélection des œuvres y est proposée, plus rapide à effectuer que celles présentées dans les autres ouvrages.

Source numéro 6

Dorge, V., Jones, S., Établir un plan d’urgence Guide pour les musées et autres établissements culturels, 2004, 282p.

Valerie Dorge est spécialisée en conservation et Sharon Jones est journaliste.

Le début du premier chapitre est relativement anxiogène, il possède une grande quantité de données liées à des sinistres et de nombreuses questions brèves sont posées de façon successives. L’ouvrage décrit toutes les urgences possibles et prévoit des exercices qui permettent de déterminer les lacunes de l’établissement. Il aborde également l’aide psychologique après un sinistre. Il est plutôt dirigé vers les grands établissements. Les établissements qualifiés de petits disposent de plus de 20 employés.

Source numéro 7

Fuentes, L., Ministère de la culture, « Sécurité civile n°20. Plan de sauvegarde des biens culturels », août 2022, 5p.

Laurent Fuentes est un sapeur-pompier de Paris détaché au Ministère de la culture en tant que conseiller sécurité des musées de France.

Les méthodes exposées peuvent aussi bien fonctionner avec un petit établissement qu’un grand. L’auteur définit tout d’abord le PSBC avant de proposer un plan. Une partie du texte est organisée sous forme de questions-réponses.

Source numéro 8

McIlwaine, J. IFLA, Prévention des catastrophes et plans d’urgence, 2006, 41p.

John McIlwaine a été membre du comité permanent de la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA). L’IFLA travaille à l’amélioration des services en bibliothèque dans le monde.

L’ouvrage s’adresse plutôt à de petits établissements et possède 15 pages de bibliographie.

Source numéro 9

Ministère de la culture, « Plan de sauvegarde des biens culturels », 10 juin 2016, 3p.

Il est important de lire cette note. Il s’agit de celle qui définit le PSBC et tout ce qu’il doit contenir. Cependant, elle ne rentre pas dans les détails. Elle décrit ce qu’il doit contenir mais pas comment trouver les informations, ce qui explique pourquoi elle répond mal aux critères choisis pour l’étude comparative.

Source numéro 10

Ministère de la culture, « Préconisations et spécifications pour l’informatisation du Plan de Sauvegarde des Biens Culturels (PSBC) », 30 avril 2021, 6p.

Le sujet est centré sur l’informatisation du PSBC, il est donc très spécifique. Cela explique pourquoi cette source remplit peu de cases de l’étude comparative. Elle reste cependant très utile. Elle propose une nouvelle façon de réaliser les inventaires.

Source numéro 11

Prunet, R., Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs-Pompiers, Comment garantir la sauvegarde des œuvres patrimoniales ?, 2012, 45p.

Le lieutenant-colonel Régis Prunet était membre de la brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris et conseiller prévention sécurité incendie du Ministère de la culture et de la communication lorsque cet ouvrage a été réalisé.

Cet ouvrage pose beaucoup de définitions et contient de nombreux textes de lois. Il expose plusieurs méthodes d’analyse des risques. Il propose également plusieurs façons de trier les fiches d’œuvres.

Source numéro 12

UNESCO, ICCROM, Patrimoine en péril Évacuation d’urgence des collections du patrimoine, 2018, 57p.

L’UNESCO a pour but d'instaurer la paix par la coopération internationale en matière d'éducation, de science et de culture. L’ICCROM est une institution internationale qui réalise de nombreuses recherches concernant la conservation et la restauration.

Cet ouvrage était destiné aux conflits armés. Il se concentre principalement sur l’évacuation des œuvres et leur protection tout en essayant de garder le meilleur suivi possible. Par conséquent, il décrit grandement le fonctionnement des zones de transit.

Étude comparative des méthodes

Les tableaux regroupent des informations concernant les ouvrages cités précédemment. L'utilisation de tableaux et non de textes permet une comparaison plus facile à lire et plus rapide. Cela facilite les recherches pour les personnes chargées de la réalisation d’un PSBC.

Étude comparative des méthodes

Download

Télécharger