OUTILS POUR UN PSBC
L'IMPORTANCE DES INVENTAIRES
L’inventaire est la base du travail de gestion du mobilier archéologique. Il permet de savoir quels objets sont présents et où ils se situent. Tout objet mal identifié ou non identifié perd une très grande partie de son intérêt scientifique: il ne peut plus être rattaché aux informations qui le concernent (ex : lieu de découverte, contexte, études qui ont pu être réalisées, etc.). Il est donc très important de garder un bon inventaire pour éviter la moindre perte d'information.
En cas de sinistre, les informations contenues dans les inventaires sont essentielles. C’est pourquoi il est très important de les garder et de les sécuriser.
Exemples pour sécuriser un inventaire : une copie, une copie délocalisée, une version numérique.
La version numérique des inventaires est régulièrement une base de données. Lier la base de données et le PSBC peut s'avérer très utile.
INTÉGRER LA MENTION PSBC A LA BASE DE DONNÉES
Ajouter la mention PSBC aux inventaires de la base de données permet d’effectuer une recherche avec l’acronyme
« PSBC ». Cette recherche donne alors accès à toutes les informations sur les objets concernés par le PSBC.
Cette recherche est d’autant plus utile lorsqu’il est possible d'accéder à la base de données en dehors du bâtiment sinistré (par internet avec des codes ou par VPN par exemple).
Cela a de nombreux avantages en cas de sinistre, tels que récupérer les inventaires et avoir un meilleur aperçu des collections évacuées.
BASE DE DONNÉES ET SINISTRE
Les bases de données contiennent la plupart du temps des versions numériques des œuvres (photographies / scans / autres méthodes).
Ces versions numériques peuvent avoir plusieurs utilités en cas de sinistre : aide à la réalisation de constats d’états, seule trace restante des œuvres détruites, etc.
LIMITE DES BASES DE DONNÉES
Les logiciels, les serveurs et les ordinateurs peuvent rencontrer des problèmes. C’est pourquoi il est important de garder une impression papier.
EXEMPLE DE L'IMPORTANCE DES INVENTAIRE : COLOGNE, MARS 2009
L’importance de la numérisation et des inventaires s’est vue à Cologne (Allemagne) après l'effondrement de leurs archives municipales en mars 2009.
Pour plus d’informations, voir les sources suivantes :
Caniart, V., « L’effondrement du bâtiment des archives de la ville de Cologne : retour d’expérience », Revue historique des armées, n°259, 2010.
https://journals.openedition.org/rha/7002
Jurbert, A., « L’effondrement des Archives de Cologne : bilan et perspectives (mars 2009 - mai 2011) », La Gazette des archives, n°223, 2011.
https://www.persee.fr/doc/gazar_0016-5522_2011_num_223_3_4835